mercredi 18 juin 2008

Marche à pieds en banlieue

La voie de chemin de fer à Vincennes (dernier refuge de la biodiversité).

Hier soir j’ai échangé 20 minutes de train contre 2 heures de marche : je suis rentré à pieds du boulot. Cela permet de découvrir de près des paysages que l’on voit de loin d’habitude.
En vrac : un jardin dédié à une exploratrice, un texte sur un mur et un rond point décoré à Fontenay sous Bois,

6 commentaires:

hpy a dit…

Nous avons marché à peu près aussi longtemps tous les deux hier soir! Mais pas ensemble.

Bergson a dit…

J'aime ta voie ferrée pas trop dangereux tu me diras tu n'as pas le choix un peu plus loin il y a des crocodiles.

Tu as réussi ton rêve ?

PeterParis a dit…

Voilà une belle découverte ! Hier, j’ai vu des fleurs sauvages, très belles, à coté du RER dans le 15e, près de la Seine. Je crois que presque personne ne fait attention ! C’est bien de marcher à pieds !

lyliane six a dit…

Tu as longé la voie ferrée, mais tu as du marcher plus de 2 heures sans t'en rendre compte à voir les panneaux de ta dernière photo, on se croirait dans les Everglades!

Cergie a dit…

Ce que tu as fait, ma tante Odile le faisait lorsque elle était dans sa congrégation, pour découvrir Paris : elle partait et allait en bout de ligne. Puis elle revenait à pied.
Tu te rends compte je suis fière de mon petit bout de tante. Elle a aussi fait le Vercors à bicyclette, elle s’est engagée comme infirmière en prenant le poste au front, car elle pensait que sa grande sœur (6 ans de plus qu’elle) n’y résisterait pas, ce serait trop dur pour elle.
Ma tante Odile était la sœur préférée de mon père (8 ans de moins). Mon père lui racontait qu’il partirait à l’étranger. Ma tante a voulu faire pareil. Alors, elle a pensé qu’elle ne pourrait pas en tant que femme et laïque.
Elle n’avait rien contre le mariage, mais comme elle n’avait pas de mari (elle avait eu un prétendant, un médecin militaire qui l’avait déçue), elle est devenue sœur blanche et est partie en Algérie comme infirmière dans une oasis.
Et voilà, on en revient à ton message, à Alexandra David-Neel qui aurait pu ne pas être française avec un nom pareil. Qui avait eu le courage de partir seule en une époque pas facile pour les femmes.
Oui. Ma tante n’a pas eu ce courage là. Ou peut-être pas eu envie de faire de la peine à sa mère, qui l’avait eue juste après la première guerre mondiale, lorsque son mari était revenu du front, avant de mourir des suites d’y avoir été gazé et enterré vivant.

Olivier a dit…

la promenade sans but tres precis, amene toujours des surprises.
En banlieue, il est vrai qu'il faut faire attention aux crocodiles ;o).
J'aime bien le jardin de l'exploratrice, il doit exister plein de jardins en hommage a plein de gens totalement inconnu